mardi 5 avril 2016

Traversée Portorico et République Dominicaine.

Impossible d'obtenir notre clairance de Portorico un samedi, à Mayaguez.  Malgré l'imposante bâtisse des douanes, c'est fermé la fds.  On devrait aller à Aguadilla, au nord de l'île.  Impossible de le faire sans louer une voiture.  On rejoint Nycole, du réseau du capitaine.  En apprenant notre problème, elle ne fait ni une ni deux et rejoint la marina de la République Dominicaine, réputée difficile en matière de douanes.  Elle obtient l'assurance qu'on pourra faire l'entrée en RD sans avoir de clairance de PR ( ce qui est irrégulier...).  Ça nous évite bien des problèmes et on peut se reposer avant la traversée, plutôt que de courir à Aguadilla.  On fera notre sortie par téléphone avec PR, ce qui est ok avec les autorités de PR.

Lever à 6h, le dingy est dégonflé et placé sur le pont devant.  On quitte au moteur car il y a très peu de vent.  Guy Carpentier nous suggérait de faire la traversée par beau temps, car le passage de Mona, entre les deux îles peut être traître  On a une vague résiduelle de 6 pieds ( il y a eu des vents forts les jours précédents).  On lève donc la grand-voile, bordée serrée, pour éviter de trop tanguer dans cette vague de côté.  J'utilise à plein le principe '' d'overdrive'' sur l'hélice Gori repliable:  je la déplie de reculons et l'envoie en marche avant.  Ça me permet d'aller aussi vite à 1200 tours/min que si j'allais à 1700 tr/min.d'avant.  Sur 24h de moteur, c'est des dizaines de litres de fuel que j'économise.

Pendant la nuit, on rencontre une bouée à la dérive.  Une rencontre qui aurait pu faire mal si on l'avait frappée.  On est passé si près que Karine l'éclairait avec son cellulaire! Par chance, Karine est toujours très vigilente quand elle est de garde sur son quart, même la nuit.   On réduit la vitesse à 5 noeuds pour éviter la casse si on frappait quelque chose...

Il y a aussi la rencontre avec une énorme tortue, d'au moins 1.5 mètre de diamètre.  Probablement plus vieille que moi!  OK, la photo a l'air d'un pneu qui dérive, mais je vous jure, c'est une tortue!


Nous arrivons à Porto Bahia de Samana, en RD, à 9h00, après une traversée tranquille de 24h30.  L'entrée aurait pu virer au vinaigre, le Harbor Master nous ayant dit de mettre les défenses à gauche, alors que le quai de béton est à tribord... malgré tout pas de casse.  Les formalités se font facilement, grâce aux démarches de  Nycole.  Pour la première fois, les autorités (4 personnes) inspectent le bateau lui-même.  Une façon de justifier leurs salaires, car ils semblent très peu intéressés à vérifier quoi que ce soit et ça se déroule dans une ambiance agréable . Moins agréable, le prix de l'immigration (encore 2 autres officiels...): 118$+40$ de tickets de tourisme.  Bon, c'est les douanes les plus chères, mais la marina est à 1$ le pied, le meilleur prix depuis longtemps.  Parlant de la marina, c'est aussi la plus belle depuis le début du voyage.  Comme à Palmas del Mar, c'est un complexe hybride Marina-Condos-Hôtel-de-luxe.  Tout respire le luxe, le service est excellent.  S'il y avait de l'eau chaude, ce serait la perfection!  Ah, oui, et la piscine au 2e étage est spectaculaire.


Porto Bahia Samana







Enfin du gazon pour faire des roues!


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