dimanche 7 septembre 2014

Pratique dans l'Atlantique!

Disons-le tout de suite: plus de pratique océanique nous ferait du bien.  Toutes ces années en eau douce ( et au mouillage la nuit) ne nous ont pas préparés pour les nuits en mer.  J'ai donc décidé d'aller faire des ronds dans l'atlantique pour nous préparer un brin. Mon ami Sylvain et moi partons de nuit de Montréal pour arriver au matin à Jamestown. La chance n'est pas de notre côté: je frappe un raton laveur à 4h du matin.  Nous larguons les amarres fatigués mais super excités par le trip qui s'en vient... 
Nous naviguons ainsi jusqu'au coucher du soleil.  
Arrive la nuit, avec 10-15 noeuds de vent.  Au début tout baigne, mais plus tard dans la nuit, il m'arrive un pépin de toilette: une valve qui saute et le contenu de la toilette qui s'épand dans le fond de la salle de bain.  Il me faudra plus d'une heure à éponger. Le mal de mer me prend.  Il ne me lâchera pas jusqu'au lendemain.  Nous sommes sans arrêts appelés sur la radio VHF; les chalutiers qui sont très nombreux nous demandent parfois de changer notre route.  Au matin, on a réussi à faire 42 miles vers l'océan.  Passé ce point, plus rien; c'est l'atlantique.  On ne voit plus Block Island. Comme on annonce 25 noeuds de vent pour la nuit prochaine et que je ne file pas fort, on décide de rentrer coucher à l'île de Block Island.  Sage décision qui nous permettra de se reposer: j'avais dormi 5 heures en 2 jours... ça explique un peu le mal de mer.  Sylvain, lui, est fatigué mais pas nauséeux.
En sortant de Block Island au matin, on décide de rentrer à Jamestown au spinnaker.  Une voile très grande qui nous demande une bonne demi-heure à installer...
La rentrée à Jamestown se fait sans anicroche.  Le bateau est maintenant sorti de l'eau pour l'hiver, il ne reste qu'à l'hiverniser.

samedi 16 août 2014

Vive l'amélioration!

Quelques fois, on hésite avant de faire des changements et on se poses des milliers de fois la même question.  Ça peut arriver pour des choses bien complexe mais aussi pour des choses simples comme bonjour.

Et bien, nous en avons fait l'expérience.  Question, question. On change ou non le BBQ?  On fait c'est plutôt un grill à briquette de charbon.  On en avait un avec un système bien parfait pour l'installer facilement mais parce qu'il y avait un mais..... pas de couvercle donc pas moyen de faire du BBQ si il vente, si il pleut ou si ça brasse! Les boulettes se retrouveront à l'eau en moins de 2!   Combien de soirée nous avons passées à se demander on change ou non et si on change c'est pour quelle sorte?   Eh bien après des heures et des heures nous avons finalement commander un BBQ et on l'a essayé çe soir!    Je ne vous dis pas comment la madame est contente de son choix!   Alors voici l'objet de plaisir de ce soir.

Jamestown en attendant


Suite à notre séjour de 2 jours à Block Island, il fallait finir le voyage et aller à notre nouveau port d'attache jusqu'au grand départ......Jamestown, Rhode Island.  Ils annoncent du mauvais temps à venir donc on quitte Block Island tôt et à notre grande surprise nous pouvons faire de la voile!   Pour la première fois du voyage, il est possible d'avancer seulement avec nos voiles.  Quel plaisir d'entendre que le bruit de l'eau.  On arrive à la marina, le mooring est près de la baie et il y a un bon courant, ça brasse un peu mais pas trop inconfortable.  le mauvais temps c'est pour demain et dans la soirée LÀ ça commence!   une vraie machine à laver; inconfortable et la pluie qui commence.  Le mat n'est pas bien scellé et la pluie rentre.   Le lendemain matin, c'est guerre mieux et les vagues sont toujours très présentes.  Il est difficile et le launch ( bateau-taxi qui nous transporte de la terre à notre bateau et vice versa) a beaucoup de difficulté à accoster sur notre bateau alors il faut partir immédiatement car probablement qu'il ne pourra pas accoster une autre fois sans briser notre bateau.  Les bagages se font en 5ième vistesse et on quitte dans la tempête.  On est trempés jusqu'aux os, les bagages sont trempés tout est mouillé de bord en bord.  Les enfants ont de la difficulté à se tenir debout sur le quai.

Le bateau restera à cet endroit jusqu'à son départ prévu dans 10 mois.
Baie de Jamestown lors de notre départ: un peu mouillé.
Ah, oui, j'oubliais de vous présenter nos nouveaux voisins: un Classe 12mètres de Newport qui s'amuse à venir virer derrière nous au mouillage; une belle leçon de manoeuvre et de sang froid, sans parler de l'élégance.  On se tanne pas de nos voisins! Regardez le vidéo, ça vous en dit long sur la tradition de voile à Newport.

lundi 11 août 2014

New York

Après la Hudson, brune, on se retrouve à NY.  On pensait rester à la marina Liberty Landing, du côté de Jersey City, mais c'est très bruyant et chaud.  On opte plutôt pour la marina de Croton, beaucoup plus paisible, environ 35 miles en amont de New York.  On se rend en train à New York pour visiter la ville.  La première journée sera pour le zoo dans le Bronx, la deuxième journée pour Manhattan.

Marina de «Croton on the Hudson»

dans le zoo du Bronx


Zoo du Bronx

Rockefeller tower


Subway dans le Bronx


Bronx


Top of the Rock (effeler center!)




Ensuite, c'est la traversée de New York sur la rivière Hudson, puis la East River.  La East River se transforme en autoroute maritime et le courant peut atteindre 4.5 noeuds, dans le sens de la marée.  On doit bien calculer le moment de passage, car ça peut devenir difficile d'avancer contre vagues et courant quand la vitesse du bateau n'est que de 7 noeuds...


Speed over groun`d:10.8 noeuds, vitesse du bateau, 6.2 noeuds. Faites le calcul!

Interminable Long Island Sound, et ses Jelly-Fishs.
Une courte baignade avec un wetsuit me laisse des marques pendant des jours... mauvaise idée!


Block Island est une île à une vingtaine de miles de la côte du long Island sound.  Après une courte traversée, on arrive à Block Island.  la passe d'entrée est très étroite, mais le lagon intérieur est hyper protégé. 50 pieds de profond: prévoir de la chaîne en masse pour mouiller l'ancre.  J'en profite pour aller réparer mon instrument de vent en tête de mat.
Plage de Block Island

La baie intérieure de l'île de Block Island.
Plage de Block Island 

vue de l'entrée de Block Island.

mardi 5 août 2014

Le canal Hudson et la rivière Hudson

Descendre la rivière Hudson n'est décidément jamais une partie de plaisir...  Nous faisons les écluses de Whitehall, dernière ville du lac Champlain ( ville presque fantôme où tout est à vendre) et nous traversons le canal champlain en deux jours, mats baissés.  On se cogne la tête sans cesse. Par chance, j'ai la tête dure!
 On est généralement seuls dans les écluses, ce qui nous facilite la vie, mais on a parfois partagé l'écluse avec un Tug qui pousse des barges.  Son capitaine a été très courtois, nous donnant même des conseils sur les marinas de NY.  Il y a un trafic de barges intense sur la Hudson, pour le dragage du chenal en amont, et plus bas pour le transport de marchandise.
 Les barges nous bloquent complètement le passage.   L'eau est boueuse, on n'y voit jamais le fond. Des débris d'arbres flottent partout suite aux orages qu'il y a eu.
 Le long de l'écluse #4. Superbe soirée, bien attachés.  On se permet une petite marche jusqu'en ville histoire de dégourdir les pattes des enfants.

La marina de Catskill où on remâte le bateau.  Il y a beaucoup de travail à faire, on en sort épuisés au bout de 3 jours.  L'équipe de travail nous a laissé tombé dès les mats debouts sur le pont; il a fallu ajuster tout le grément nous même et tout réinstaller les bômes seuls, moi et Karine.  Les gros bras ont quitté un peu vite.  c'est vrai que c'était dimanche, ils allaient probablement à la messe de midi...

 
 
Certains ont des laveuses LG, d'autres des GE.  Nous on a une BM.  Benjamen Moore de 5 gallons, avec un plunger dédié.  Ça lave bien, mais l'essorage n'est pas à la hauteur des marques concurrentes!  Merci Sébastien pour la BM.
 
La descente de la Hudson apporte ensuite son lot de défis, même si le fait d'avoir les mats debouts rend le cockpit vraiement plus confortable.  Il faut calculer les marées et le courant de marée, car la vitesse du bateau peut passer de 4 à 8 noeuds selon qu'on est contre ou avec le courant.
En plus, le moteur a décidé de nous faire faux bond ce matin.  Une visite dans la salle des moteurs a révélé que les filtres à fuel sont bloqués.  On met l'ancre en bordure de la Hudson.  Je n'arrive pas à redémarrer le moteur ensuite ( un gasket mal placé dans mon nouveau filtre...) et j'en arrive à être obligé d'appeler un mécano.  Il m'oblige à me rendre à la prochaine marina, qu'on atteint en tirant le voilier avec le zodiac.  Vous comprendrez qu'on a pas eu le loisir de prendre de photos!  Ceci nous fait perdre 4 heures de courant portant, on ne pourra donc pas se rendre à NY ce jour.  On arrête à Croton-on-the-Hudson.  On ira à NY en train demain, ça fera ça comme expérience pour les enfants de plus. La marina de Croton est très bien et le manager est tellement sympatique qu'il nous emmène dans la mercedes-Benz pour nous montrer où est l'épicerie, la buanderie, la gare, etc.

Fort Ticonderoga

Pratiquement au bout du lac Champlain se situe le Fort Ticonderoga qui signifie en amérindien  "entre deux eaux".  Ce fort fait partie intégrante de l'histoire américaine mais aussi canadienne car il a été conquis par différentes patrie au cours de l'histoire.

Il est possible de le visiter et assister à des démonstrations de confections de vêtements ( tous faits à la main comme c'était à l'époque) et la préférée de Victor, la démonstration de tir de mousquet.  Attention aux oreilles sensibles!

Les enfants ont adoré leur expérience et nous avons appris un peu plus sur l'histoire!  Dire que le lac Champlain a déjà été territoire de Nouvelle-France mais pas pour longtemps!

Suite à la visite, nous quittons pour le bout du lac, Whitehall.  On doit se préparer à passer les écluses.  Bernard est confiant et moi.....c'est ma bête noir.  À voir demain, on sera rendu prêt à lever les amarres à la première heure.


mardi 29 juillet 2014

Catastrophe en vue

Parfois la journée commence et on sait d'avance que ça ne sera pas une bonne journée.  Hier, on devait être rendu à Shelburne pour démâter de la veille mais avec la super météo de la fin de semaine, nous avions eu des délais dans notre planning!  La pluie et les orages ont retardés la contruction de nos supports pour les mâts mais en échange, nous avons eu une super soirée avec nos amis, question de souligner notre départ de Plattsbugh.

C'est le coeur gros et la larme à l'oeil (pour moi seulement bien entendu) que nous quittons Plattsburgh lundi matin très tôt.  La météo est toujours pas de notre côté sauf pour le vent du Nord!  De grosses vagues se forment sur le lac et en résulte que Victor et moi avons le coeur sur le bord des lèvres.  Vivement des médicaments pour la nausée!  On arrive à Shelburne, ils nous attendaient.  Le travail commence et la pluie ne lâche pas.  Le gars de la marina regarde nos supports et semble septiques.  Il nous dit que nous devrions mettre de plus grosses vis car celles que nous avons sont trop petites.  On en a vissé en titi!  On a prévu en mettre mais comme il pleut des cordes et que notre drill n'est pas à l'épreuve de l'eau, Bernard se dit que demain ça sera mieux!  

Il faut quitter la marina car ils attendent d'autres bateaux, il est presque l'heure du souper et les enfants commencent à demander à manger.  On décide donc d'aller juste à côté et de tenter de se cacher des vagues et du vent mais se sera chose difficile aujourd'hui!  On trouve une place mais ça roule comme c'est pas possible.  Le bateau tangue de 10 degré de chaque côté, je suis encore malade et Bernard doit faire le souper.   Rien à faire ce soir, je vais me coucher très tôt contrairement à Bernard qui veille le bateau.  En pleine nuit,  un bruit de fou nous réveille......les parents mais pas les enfants!   Ça y est l'ancre vient de céder.  On sort encore à la pluie et dans la grosse vague qui ne lâche pas elle non plus.  Ben non l'ancre est toujours en place.....c'est quoi alors?   Ben simonac,  c'est le mât principal qui vient de tomber.   Nos vis n'ont pas tenues le coup dans cette météo et il est tombé sur le moteur hors-bord que nous avions installé en-dessous.  C'est lui qui tient le mât maintenant.  On risque de tout briser comme c'est parti.  En moins de deux, on décide de rentrer de nuit à la marina et de se mettre à l'abri au quai de service.  Croyez le ou non ça brassait même à la marina !    On doit une fière chandelle à notre moteur d'annexe car sans lui placé à cet endroit précis, le mât arrachait tout : arceau, annexe main-courante et tout le reste

Merci  Tohatsu!

lundi 21 juillet 2014

Première étape faite!

Il y a tellement de chose à faire et le temps passe trop vite!  Je trouvais que le temps était long avant d'arriver aux derniers douze mois mais maintenant qu'ils sont là voilà qu'ils passent trop vite.

Il nous fallait avoir notre "cruising permit"  pour quitter le lac Champlain.  Comme nous avions acheté notre bateau aux États-Unis, nous n'avions pas eu de "cruising permit"  lorsque le bateau a été amené au lac il y a déjà trois ans.

Donc Cruising permit oblige, il faut aller aux douanes donc voyage a Rouses Point, 40 km au nord de notre marina. Problème, problème,  on ne passe pas en dessous du pont car les mats ne sont pas descendus.  Bon alors il faut aller aux douanes .....à pieds.  Le douanier nous explique qu'il doit venir sur le bateau pour nous donner ce fameux papier et il n'est pas question pour lui de marcher jusqu'au bateau!   C'est fou comment quelque chose de si simple que d'avoir un papier peu devenir une aventure d'une journée!

Finalement, quelques heures sont passées et nous pouvons retourner à la marina avec notre permis.  Première étape ...... Check

samedi 22 mars 2014

Quoi faire l'hiver?

L'hiver, l'hiver...... Voici un petit mot de 5 lettres qui peut nous paraître long et curieusement court en même temps.  L'hiver s'est fait pour faire plein de sport au froid et même parfois on peut dire au frette.  Mais c'est aussi l'occasion pour les gens de voile de fabriquer plusieurs choses dont ils auront besoin pour la belle saison.  

C'est exactement ce à quoi mes soirées servent dernièrement.  Je dois sortir mes talents de couturière et fabriquer quelques petits trucs dont nous avons besoin.  Les défenses ont besoin d'un recouvrement, non pas parce qu'elle auront froid mais bien pour pouvoir les conserver en bons états.   Alors me voilà à confectionner ces recouvrements et ma foi, je crois qu'ils seront durable.  Le tissu est très épais et me semble fort résistant!
De plus, comme le bateau a une fenestration abondante, la chaleur y est très présente l'été lors des grandes chaleurs.  Les anciens proprios avaient des toiles pour mettre sur ces fenêtres mais elles étaient très abîmées et nécessitaient d'être refaite.  Alors voilà un beau casse-tête..... j'ai donc décidé de découdre les vieilles et de m'en servir comme patron.  Facile à dire mais beaucoup de travail en vue.   Me voici en installant ce casse-tête, bien au chaud près du foyer.  Il me reste plusieurs heures de couture mais je vous montrerai le produit final plus tard!



Que faire d'autre pendant ces longs mois d'hiver....  Faire nos cartes de visite communément appelée «boat card».  On a même eu la chance d'avoir un logo, fait par Patricia cousine de Bernard.  Il ne reste qu'à décider du nombre et les voici chez l'imprimeur.   Je vous donne un avant goût car nous sommes bien fiers de ce qu'elle nous a concocté!

dimanche 2 février 2014

Genèse d'un voyage

Parfois on cherche vraiment le début d'un rêve,  à quel moment exactement cette idée a prix forme.... Souvent, il est difficile d'y mettre une date.  Mais pour moi, je peux l'identifier avec justesse.  J'avais 13 ans exactement.  Des amis de la famille (André et Ghyslaine) étaient au party de Noël et racontent qu'ils ont fait un voyage en voilier pendant 1 an.  Leur récit attire mon attention et j'écoute avec intérêt ce récit.  Et la seule idée qui me vient en tête suite à cette soirée c'est: «mais c'est ça, ça c'est la vie! » Et je me mets à rêver de faire un voyage en voilier moi aussi.   

Pour Bernard, de son côté, un oncle s'intéresse également aux voiliers et laisse sur la table du salon des revues qui suscitent l'intérêt d'un jeune ado. Au fil de ses lectures, ce garçon en vient à rêver de faire une traversée de l'Atlantique.   

Bien des années plus tard, nous décidons de réaliser notre rêve qui était au départ bien individuel mais qui s'est avéré être un rêve commun.  La vie fait bien les choses parfois!

Où aller maintenant?   Comme nous vivons au Québec, la destination la plus fréquente est sans aucun doute le SUD!  En partant du lac Champlain via l'Intracostal, la destination des Bahamas et les îles des Caraïbes est réalisable.  Nous avons même acheté le livre et commencé à faire le plan du voyage.  Mais.... parce qu'il y a un mais.  Je contacte nos amis André et Ghyslaine qui naviguent toujours pour leur faire part de notre projet.  Et leur dire que c'est de leur faute toute cette aventure (hi! hi! hi!).  Ils nous parlent d'une famille de la grande région de Montréal qu'ils ont rencontré et qui ont fait la boucle de l'Atlantique!   Sur le coup, on se dit que c'est trop pour nous.  Finalement nous prenons contact avec la famille de Jolie Brise : Alain et Josée. Leur accueil, leur gentillesse et leur enthousiasme nous touchent. On dirait que nous sommes assis devant un miroir tellement à certains moments on se reconnait dans leur récit.     Cette rencontre sera déterminante et scellera notre destination.  On fera la boucle de l'Atlantique nous aussi!

Bon maintenant que la destination est choisie, il faut le bon bateau pour le faire.  Un bateau qui répond à nos besoins et avec lequel ont tombera amoureux!  Nos recherches s'arrêtent sur un voilier de 43 pieds, un Nauticat.   Ce bateau a appartenu à un couple du Rhode Island depuis plus de 20 ans, ils ont navigué et vécu sur ce bateau pendant toutes ces années.  Ralph (le prorio) est un marin d'expérience. Même avec ses 73 ans, il exécute les manœuvres avec facilité et démontre une agilité inouïe.   C'est lui qui a baptisé le bateau Black Cat, pour son amour des chats, pour son chat noir qui les a suivi tout au long de leurs voyages et pour le chat sur le logo de Nauticat!   Nous nous avons décidé de garder ce nom pour Ralph et pour la chance!  Une légende raconte que si le nom d'un bateau est changé il faut repasser partout où il est passé pour effacer la trace!

C'est donc en juillet 2011 que Black Cat quitte le Rhode Island pour le lac Champlain où il naviguera jusqu'à son grand départ.