mardi 5 avril 2016

Las Palmas, PR, à Mayaguez.

De Las Palmas, on repart après que le mauvais temps se soit écarté.  La sortie de la marina est quand même stressante: 5 pieds de vague nous attend de face en sortant de la marina.  On met le moteur à 2000 tours, on fonce dedans.  La vitesse ne dépasse pas 3 noeuds ( on devrait faire 7 sur une mer plate!) car le devant du bateau plonge dans cette vague.  On espère seulement ne pas avoir une panne moteur: on s'échouerait sur les roches en quelques minutes!  J'ai l'artimon et le génois prêts à être levés si cela se produisait...

Passé quelques miles, on vire sur tribord et on file vent et vagues de dos. Vitesse 7 noeuds et plus.
On arrive à Salinas, 30 miles plus loins, en fin de journée. Pour écarter les récifs, on a fait un arc qui allonge la route passablement, mais on est plus tranquilles.

Salinas est un canal dans les mangroves, super protégé.  Je croyais trouver une petite baie avec quelques voiliers, mais nous sommes au moins 100 voiliers dans la passe.  On rencontre un lamentin en quittant le lendemain matin.  La nuit, il y a des vers luminescents dans l'eau, c'est spectaculaire.

Direction Guiligan Island par la suite.  On y reste deux jours.  Même si la série du même nom n'y a pas été tourné, Guiligan Island est une belle découverte: baie super protégée par une ligne de mangrove et des récifs.   Dans l'île, il y a des canaux d'une dizaine de pieds de large.  On les remonte à contre-courant.  Ensuite, on se laisse dériver par le courant dans les canaux en regardans les racines de palétuviers dans l'eau et de superbes poissons tropicaux qui s'y cachent.
La baie de Guiligan Island, à Guanica, PR



Contr le courant... assez épuisant!


Mangrove

Les canaux de Guiligan Island





échouée sur la plage de Guiligan!




Après 2 jours à Guanica (Guiligan Island) on repart pour aller à Porto Real, sur la côte ouest de l'île.  La marina a des ''ratings'' d'enfer sur Active Captain, une appli. qui permet aux gens de donner leur avis sur des marinas/ancrages.  C'est un peu une déception; la marina est petite et ne comporte qu'un petit dépanneur.  On marche 10 minutes pour trouver une petite épicerie.  Bizarrement, on ne parle pas du tout anglais dans cette partie de PR.  On reste à l'ancre pour la nuit. 
Mayagues
 Le lendemain, après avoir difficilement levé l'ancre qui est enfouie dans la glaise, on se rend à Mayaguez, plus grande ville sur la côte ouest de PR.  La baie est immense, mais on est seul!  Déception aussi: je croyais qu'il y avait une marina.  J'espérait faire le plein de fuel et d'eau et acheter des cartes de la République Dominicaine qu'il nous manque. Il y a un sentiment d'insécurité ici.  Le quai est sur une plage déserte et sale ( il y a autant de vitre que de sable...)  Des passants nous disent que ce n'est pas sécuritaire pour laisser notre dingy.  On a pas vraiment le choix.  Bonne chose cependant, il y a une super épicerie.  On fait le plein (en 3 coups, car on n'a pas d'auto pour transporter l'épicerie...) d'eau et d'aliments.  Les gens sont malgré tout très gentils.  Une dame arrête sa voiture et nous reconduit au restaurant qu'on cherchait. Un homme nous arrête et nous donne des petits gâteaux, compliments de Portorico!  Quand on dit qu'on est canadiens, tout le monde nous dit: ah, oui, le bateau ancré dans la baie!  On est seuls dans cette grande baie, ça fait un peu drôle.  ici, les chevaux sont fréquents et au retour à notre dingy, il y un cheval qui se baigne juste à côté!




seuls dans la baie de Mayaguez

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